Mercato : Guingamp pense à Quentin Boisgard
©mj_photographieeDécouvrez les notes des Toulousains pour cette première partie de saison

Après 15 journées de championnat, et alors que la Ligue 1 fait sa trêve hivernale pour cause de Coupe du monde, la rédaction du site LesViolets.Com vous propose ses notes des joueurs et de l'entraîneur toulousains pour cette première partie de saison.

Maxime Dupé (7/10) : Il a éteint tout débat à ce poste alors qu'un grand flou entourait son statut cet été. Une des très belles surprises ce début de championnat. Et on sait à quel point ce poste est essentiel pour une équipe qui joue le maintien.

Kjetil Haug (1/10) : Qui est-il ?

Mikkel Desler (5/10) : Entre son talon douloureux et un côté droit orphelin de Nathan Ngoumou, que le Danois connaissait par cœur, on peut clairement comprendre qu'il ait parfois eu du mal. Reste l'impression, quand même, qu'il n'a pas franchi le cap de la Ligue 1 avec autant de facilité que ses trois collègues défenseurs.

Kévin Keben (5,5/10) : 18 ans, défenseur central de formation, propulsé latéral droit voire piston (!) en Ligue 1... Il a évidemment souffert, mais vu les circonstances, ça aurait pu être pire. On espère vite le voir dans l'axe pour ne pas griller ce qui semble être un jeune prometteur.

Anthony Rouault (7/10) : Le Pitchoun nous rend fiers. A ce niveau, on doute même qu’il reste encore très longtemps sous le maillot du TFC, mais profitons tant qu’il est là ! Extrêmement juste techniquement, toujours fiable, constant, Rouault est une valeur sûre. Pas uniquement à Toulouse, mais en Ligue 1 de manière générale. Félicitations du jury.

Rasmus Nicolaisen (6,5/10) : Ses performances des derniers matchs avant la Coupe du monde viennent légèrement ternir une première partie de saison de haut niveau. Le Danois s’est imposé en Ligue 1 comme s’il y avait joué 200 matchs auparavant. Si solide de la tête et dans l’anticipation, le pendant de Rouault est tout simplement indispensable. Grossièrement fautif contre Strasbourg et auteur de quelques sautes de concentration récemment, la trêve est arrivée au bon moment pour lui permettre de se ressourcer. Et de mener la défense toulousaine vers le maintien.

Moussa Diarra (6,5/10) : Replacé à son poste de prédilection, le Pitchoun a fait plusieurs matchs de très bon niveau, notamment contre le PSG. Assez fou, vu ses difficultés en Ligue 2. Un vrai apport balle au pied et globalement, il a été sûr défensivement. Bravo Moussa !

Issiaga Sylla (6,5/10) : Des débuts timides, mais quel niveau depuis quelques semaines ! Peut-être la meilleure forme qu'il ait connue au long de son interminable carrière toulousaine. Même quand l'équipe a raté ses matchs, comme à Lens ou contre Monaco, le Guinéen a fait ses matchs. Infatigable et pas aussi rustre techniquement que sa réputation ne le dit.

Oliver Zandén (2/10) : Certes, on n'a pas envie d'enfoncer un jeune qui a 20 matchs pro dans les jambes et un transfert depuis la Suède à digérer. On pourrait d'ailleurs saluer son match correct contre Paris. Mais on retient surtout les espaces délirants qu'il laisse dans son dos et des entrées qui prêtent presque à rire, notamment celle contre Reims. Pour celui qui arrivait avec le statut de grand espoir de son pays, le premier bilan est très décevant, mais attendons avant de l'enterrer.

Stijn Spierings (6,5/10) : Peut-être l’élément le plus essentiel de l’entrejeu toulousain. Quand le Néerlandais n’est pas dans un bon jour - ça lui est arrivé -, c’est toute l’équipe qui plonge. Sinon, il harangue, presse, défend, compense, et marque. Difficile de lui demander davantage. En revanche, il devrait avoir (depuis longtemps) un contrat à la hauteur de ses prestations : le responsable est trouvé, et il lui reste six mois pour éviter ce qui serait une faute de gestion colossale.

Theocharis Tsingaras (1/10) : Pas une minute jouée en raison à la fois de blessures, mais aussi de son niveau affiché à l’entraînement : une autre arrivée en panic buy le dernier jour du mercato qui s’avère catastrophique. Steve Mvoué était-il vraiment moins bon ?

Branco Van den Boomen (6/10) : Sa lenteur ne nous coûtait rien en Ligue 2. Cette année, elle se voit, et quand l'équipe subit, il disparaît. Pour autant, son influence reste immense dans le jeu du TFC et on retrouve toujours, par bribes, le Branco qui nous a éblouis l'an dernier. Et qui fait gagner des matchs. Indispensable et adoré à Toulouse, le serait-il forcément ailleurs ? Damien, le Stadium réclame une prolongation.

Brecht Dejaegere (5,5/10) : Il y avait de quoi craindre le pire après les premières journées, entre un déclassement auprès de Montanier, un contrat qui arrive à expiration et des apparitions très discrètes. Finalement, Bibiche a rappelé quel patron il était et pourquoi on a tant aimé le trio flamand du milieu. Malgré tout, il n'est pas capable d'enchaîner les matchs en Ligue 1, et si Chaibi retrouve son poste au milieu, c'est Brecht qui sautera...

Denis Genreau (2/10) : L'an dernier, il était entré de force dans le 11 grâce à ses très bonnes apparitions en sortie de banc. Cette saison, il s'est grillé avec quelques bouts de matchs où il a tout raté. Finalement, son temps de jeu total en Ligue 1 se résume à 87 petites minutes, mais difficile de ne pas conclure de ses derniers mois que la Ligue 1, c'est un cran trop haut pour lui. Pas appelé à la Coupe du monde avec l'Australie, désormais blessé, et probablement bientôt concurrencé par l'arrivée d'une recrue, il lui faudra de sacrées ressources pour se refaire une place au TFC.

Farès Chaibi (7/10) : Son éclosion est presque irréelle : il est passé de zéro minute jouée en Ligue 2 à titulaire indiscutable et pépite à suivre en Ligue 1. Auteur de matchs amicaux aboutis, il a su saisir sa chance et prolonger son bel été avec de très bonnes performances en championnat. Utilisé dans l’entrejeu, sur l’aile et même en pointe, Chaibi est l’élément déclencheur de beaucoup de mouvements offensifs du TFC. Un crack issu du centre de formation qui brille dans l’élite : c’est juste beau.

Zakaria Aboukhlal (5,5/10) : Statistiquement, sa première partie de saison est très correcte. Dans le marasme des recrues de l’intersaison, il est peut-être celui qui s’en sort le mieux. Mais dans le contenu des matchs, le Marocain est très souvent agaçant, au pire horripilant. Egoïste balle au pied, très peu décisif dans le dribble, l’ailier est un joueur relativement moyen. Ses bons appels de balles permettent néanmoins à Van den Boomen de faire parler son art de la passe, et remontent le bloc toulousain. Le totem d’immunité n’est jamais une bonne chose : un tour sur le banc peut aider ce jeune joueur (22 ans) à se remettre en question et bonifier un potentiel certain.

Veljko Birmancevic (2/10) : Quatre millions d’euros en panic buy le dernier jour du mercato, et un rendement proche du néant. Le Serbe est le flop monumental de cette première partie de saison à Toulouse. L’attitude n’est pas bonne, ses entrées non plus et que dire de son seul match débuté en tant que titulaire face à Monaco… Comme l’impression qu’il a fallu combler le départ de Ngoumou dans l’urgence, et que le glow down est très pénalisant. Quatre millions, on le rappelle.

Yanis Begraoui (2/10) : Mauvais en Ligue 2, il n’y a pas eu de miracle en Ligue 1 : il l’est également. Pas grand-chose à dire : il oscille entre le banc et la réserve, sans jamais donner l’impression d’être embêté par son statut de remplaçant du remplaçant. Un recrutement mystère de plus.

Ado Onaiwu (2/10) : L’une des grosses déceptions de la première partie de saison. Avec la blessure de Rhys Healey et la méforme de Thijs Dallinga, le Japonais aurait dû saisir sa chance en pointe, à son poste : pire, il est descendu dans la hiérarchie derrière des joueurs qui ne faisaient même pas partie de l’équation au départ (Chaibi, Aboukhlal). Sa remise de la poitrine au sol contre Lorient restera comme l’une des plus grosses frustrations cette saison : le constat est simple, sans être sévère, Onaiwu a coûté des points et n’en a rapporté aucun. Du mieux, ou un départ pour le bien de tout le monde.

Thijs Dallinga (4,5/10) : Avec les statistiques insensées qui étaient les siennes l'an dernier en D2 néerlandaise, il est arrivé à 21 ans avec un statut de crack à assumer. On en avait oublié que c'est un jeune joueur, qui sortait de sa toute première saison pleine en pro, dans un championnat très inférieur à la Ligue 1. Thijs n'est pas encore un titulaire indiscutable, et sans la blessure de Healey, il aurait sûrement moins joué, mais quoi de plus normal ? Il doit apprendre à tout faire un peu plus vite et résister davantage dans les duels. Pour son sens du but, pas de quoi s'inquiéter plus que ça : 3 buts en 900 minutes jouées, dans une équipe promue, on a vu pire.

Rafael Ratão (6/10) : Sur sa lancée de la saison dernière, notre Brésilien s’est affirmé comme l’un des attaquants les plus fiables de l’effectif. Toujours dans son style du joga bonito, Ratão peut être irrégulier, mais il reste très important en attaque. Sa dernière blessure a freiné son élan, mais pas de doute, le numéro 21 des Violets a un vrai rôle à jouer dans la quête du maintien.

Philippe Montanier (7/10) : Mine de rien, la machine de guerre qu'il avait construite l'an dernier a quand même été pas mal amochée pendant l'été, entre départs et blessures. Mais Philou n'a pas déçu : quand il a fallu passer à 5 derrière pour compenser les absences, il l'a fait avec une animation intelligente. Quand il a fallu revenir au 4-3-3 et assumer un jeu ambitieux, y compris contre les gros de Ligue 1, il n'a pas tremblé non plus. Tout n'est pas parfait, mais avec les moyens à disposition, il s'en sort très bien.

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