Mercato : Veljko Birmancevic est arrivé à Toulouse, officialisation imminente
TFC 0-3 PSG : merci messieurs… et au boulot !

Si proche, si loin. Ce mercredi soir, l’exploit n’a pas eu lieu. Toulouse n’a pas à rougir et a donné une belle image, sur le terrain et dans les tribunes malgré un score relativement lourd (0-3).

En étant objectif, Paris aurait pu marquer 5, 6, 7 voire 8 buts sans un Maxime Dupé incroyable. Avec son trio magique - Neymar, Mbappé et Messi ont tous été décisifs ce soir - le PSG a cette faculté de faire peur à l’adversaire et de donner cette sensation de pouvoir scorer à tout moment du match. Pourtant, Toulouse a su développer son jeu. Pas durant 90 minutes, mais dans la première demi-heure de jeu avec Aboukhlal et Dallinga et en fin de partie avec les entrées de Sylla et Chaibi qui ont donné du peps. Donnarumma a même tenté d’offrir un but aux Violets. Ça aurait été mérité, mais en vain.

Parmi les autres bons points de la soirée, Dupé aura logiquement le droit aux louanges, mais n’oublions pas les trois de derrière, Rouault, Nicolaisen et Diarra (voire même Costa), qui ont largement répondu présent. Desler a retrouvé de l’énergie après sa déroute nantaise. VDB et Spierings ont fait ce qu’ils ont pu, mais quel kiff’ de voir ces deux face à Paris. Comme si c’était une récompense de leur travail depuis deux ans. Ratao a voulu se la jouer à la Neymar, c’était sexy, mais pas efficace. Aboukhlal a réellement quelque chose, mais c’est encore trop brouillon. Dallinga a tout pour devenir un top buteur dans l’avenir.

Après le coup de sifflet final, Maxime Dupé a parfaitement résumé la situation : “J’ai deux choses à dire : la première, c’est que ça me fait chier d’avoir perdu, la deuxième, c’est que je suis fier d’être Toulousain.” Il y a deux ans et demi, le Stadium sonnait creux et nous, supporters, n’avions plus aucun espoir. Aujourd’hui, le Stadium était violet, uni et a soutenu avec brio ses joueurs, même dans la difficulté. Comme si ce bonheur, palpé depuis le printemps, se poursuivait. Pourvu que ça dure, c’est si bon ! Mais une réalité existe. Celle de la Ligue 1.

Toulouse vient d’enchaîner deux défaites consécutives. Ce n’était plus arrivé depuis les deux premières journées de Ligue 2 en 2020 (défaites coup sur coup contre Dunkerque et à Grenoble). Deux rendez-vous importants pour l’avenir du club vont se dérouler en cette fin de semaine. D’abord ce jeudi, dernier jour du mercato, avec deux à trois joueurs qui doivent signer, puis dimanche avec un déplacement à Clermont. Cette fois-ci, il ne sera pas question de gloire ou de fierté, mais, juste, l’interdiction de se tromper.

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