Branco van den Boomen et un ancien toulousain dans l’équipe-type européenne de février
©Florian MartinezCoupe de France : le droit de rêver

On le sait, quand on est supporter du TFC, les occasions de rêver sont rares, mais depuis un an, elles se multiplient et ce n’est pas prêt de s’arrêter.

Que celui ou celle qui ne s’est pas réveillé avec la banane ce jeudi matin lève le doigt. Il y a les utopistes, ceux qui sont déjà en train de réserver un hôtel à Paris le week-end du 29 avril, et il y a les calmes, ceux qui se rappellent de la demi-finale perdue contre Guingamp en 2009. Il y a les enthousiastes, ceux qui estiment que l’élimination de l’OM est une excellente chose (et un bon retour de bâton après leur attitude au Stadium), et il y a les pessimistes, ceux qui se disent que Lyon et Nantes sont au-dessus, surtout si le tirage au sort venait à offrir un déplacement aux Violets.

La présence d’Annecy en demi-finale conjuguée aux éliminations du top 8 de Ligue 1 offrent un tableau complètement ouvert dans cette Coupe de France. Chacun y va de son pronostic. Lyon va-t-il sauver sa saison ? Nantes peut-il enchaîner un deuxième succès consécutif dans cette compétition ? Et si Toulouse était finalement le favori au regard des dynamiques ?

On l’avait souligné dans un de nos précédents articles, les équipes du ventre-mou ont régulièrement leur chance en Coupe. Le TFC a le visage de cette équipe qui joue bien, qui peut créer la surprise et atteindre le Graal cette saison. Depuis combien de temps rêvons-nous d’aller au Stade de France ? Et si on revenait au Capitole avec un trophée une deuxième fois en un an ?

Vous avez raison, il n’est pas question de s’emballer à ce stade. On connaît trop bien notre TFC et le football. Mais l’attente avant cette demi-finale, qui aura lieu début avril, va être longue. Avec un pied au Stade de France et un pied dans la désillusion. Que c’est bon, quand même, de rêver.

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